L’orchestre d’Harmonie Shostakovich proposait une véritable aventure sonore et poétique avec son programme 2017, « Adventures ! » qui était préparé et dirigé par le compositeur et chef d’orchestre britannique Tom Davoren.
Trois œuvres majeures, de compositions très récentes, sont les piliers de ce programme. De grandes fresques sonores décrivant chacune une expérience particulière et permettront à l’auditeur de s’évader littéralement. Cette aventure originale débutait à Londre : New London Pictures, du compositeur britannique Nigel Hess, reprend une thématique chère à de nombreux créateurs : l’évocation d’une grande ville, de son univers tantôt rythmé par une vie débordante et généreuse, tantôt chantant la beauté calme, les détails pittoresques et la majesté qui l’enrichissent et la rende unique. Redécouvrez donc la métropole anglaise grâce à cette œuvre puissante et rythmée !
Sunrise at Angel’s Gate est une œuvre du célèbre compositeur Philip Sparke. The Angel’s Gate (la porte des anges), se trouve dans le Grand Canyon, et c’est lors d’un voyage que le compositeur britannique eut l’occasion d’y vivre un lever de soleil (Sunrise). Selon ses propres termes sur son œuvre, il dit y avoir « essayé de représenter le panorama et l’ambiance de l'aube, le chant des oiseaux dans le ciel du matin et la révélation progressive du Grand Canyon, au fur et à mesure que son gouffre immense se dévoile et que ses profondeurs rocheuses émergent de l’ombre, et s’emplissent de feu et de lumière ».
Rien ne résume mieux la nouveauté de ce programme que la pièce de Tom Davoren, qui dirigea sa propre création en première européenne : Stillness, une pièce qui raconte l’aventure de la traversé de l’Atlantique, du Canada au Pays de Galle, par Amelia Earhart en 1928. On a beaucoup parlé de l’exploit de Lindberg à peine un an auparavant, mais peu de cette femme, qui fut, au même titre, une pilote exceptionnelle et pionnière de l’aviation . Une occasion de découvrir le dangereux périple de cette aventurière à travers cette grande fresque musicale.
Mutiara, qui peut se traduire par « perle », fut inspirée au compositeur Américain Anthony Barfield par une longue excursion dans la forêt tropicale Malaysienne. Durablement marqué par cette expérience, il a tenté de retranscrire en musique le spectacle de la nature tropicale : grande jusqu’à la démesure, dangereuse et étouffante jusqu’à l’oppression, mais en même temps généreuse, débordante de vie et ivre de mille formes et couleurs. Dès lors, il est facile de s’imaginer que, pour retranscrire de pareilles impressions, le compositeur a dû exploiter la palette de son de l’orchestre d’harmonie à son maximum.
Nous étions toutes et tous heureux de vous accueillir pour nos concerts qui se déroulaient les samedi et dimanche 27 et 28 janvier 2017.